Lors de notre conseil d’administration du 7 octobre dernier à Rennes, nous ne nous doutions pas que nous discutions pour la dernière fois avec notre ami Uniac de Quénetain. C’est avec tristesse et émotion que nous avons appris son décès arrivé le 30 octobre.
Un grand nombre de personnes ont participé à ses obsèques le 3 novembre 2017 en l’église de Saint-Uniac.
À cette occasion, notre président a évoqué sa mémoire :
« Chère Françoise
Chers amis
C’est le moment d’évoquer Uniac dans un dernier adieu d’amitié et de respect, à partir de ce que de ce que nous avons vécu avec lui au conseil d’administration de l’Association Bretonne dont il était vice-président pour la Haute Bretagne.
Enfin remis d’une affection pulmonaire, il avait accepté bien volontiers cette responsabilité. Mais une autre maladie l’a emporté brutalement alors que la semaine dernière encore il me disait être bien rétabli.
Uniac était un homme de tradition et un homme de foi. Sans chercher à s’imposer aux autres, il savait manifester sa détermination avec un jugement très sûr à propos des questions que nous avions à traiter lors nos diverses rencontres et travaux.
Homme de la tradition, il se plaisait parfois à l’évoquer sans la figer dans des souvenirs nostalgiques. Elle lui servait surtout de référence. Il la rappelait avec justesse pour éclairer nos choix pour l’avenir. Parti trop tôt, il n’avait pas fini d’apporter tout ce qu’il avait en lui. Nous comptions beaucoup sur lui pour garder l’Association Bretonne fidèle aux visions de ses pères fondateurs et de nos anciens.
Homme de foi, il se retrouvait bien dans les racines chrétiennes de la Bretagne auxquelles notre association est particulièrement attachée. En réunissant sa famille et ses amis cette belle cérémonie est l’illustration de la foi personnelle qui l’animait. Il faisait siennes les paroles du cantique breton « Da feiz on tadou coz » qui rappellent la résistance des bretons au début du XXème siècle à l’anticléricalisme militant de l’époque. En ce début du XXIème siècle il savait dénoncer la sécularisation et le relativisme qui en ont été les conséquences en France.
Avec ses amis nous garderons d’Uniac le souvenir d’un ami fidèle, déterminé, profondément chrétien et breton.«
Yann Kergall