Les membres du jury du Prix de l’Académie littéraire de Bretagne et des Pays de la Loire, présidé par Ghislaine Lejard, ont attribué cette distinction à Marie Sizun pour son livre La maison de Bretagne, publié par Arléa.
Le jury a été sensible à la qualité d’écriture et à la sensibilité de ce récit. Dans la musique des mots, Marie Sizun excelle à décrire les résurgences de la mémoire, l’eau trouble des souvenirs enfouis, les silences et les non-dits, la complexité des relations familiales et des sentiments, mais aussi l’apaisement du cœur qui vient avec le temps et le sentiment d’appartenance résultant de l’attachement à une terre d’élection, la Bretagne.
L’intrigue
L’ouvrage évoque une histoire de famille complexe en lien avec la maison de vacances dans laquelle s’est rendue l’héroïne dans la perspective de la vendre. L’alchimie des lieux opère et les souvenirs qui y sont attachés font progressivement remonter à la surface des réminiscences. Une transformation s’opère dans l’esprit de Claire, la conduisant à sursoir à sa décision initiale.
L’auteur
Née en 1940, Marie Sizun a effectué ses études à Paris. Après se réussite en 1964 au concours de l’agrégation de lettres classiques, elle est devenue professeur de littérature. Elle a exercé en France puis en Allemagne et en Belgique. De retour à Paris en 2001, elle séjourne régulièrement en Bretagne, à l’Ile Tudy, où elle écrit.
Son premier roman, Le père de la petite, est paru en 2005. Depuis cette date, elle a publié 12 autres ouvrages, tous chez Arléa, son éditeur. Elle a notamment été récompensée par les distinctions suivantes :
- 2018 :Prix de la nouvelle de l’Académie française pour Vous n’avez pas vu Violette ?
- 2017 : Prix Bretagne pour La gouvernante suédoise;
- 2013 : Prix Exbrayat pour Un léger déplacement.
- 2008 : Prix du Télégramme pour La femme de l’Allemand.